Simple

Simple revendique de revenir au plaisir essentiel de la danse, telle qu’elle peut être pratiquée par des enfants qui jouent, s’observent, s’imitent…

À partir d’un vocabulaire chorégraphique volontairement économe, Ayelen Parolin lance trois interprètes dans un étonnant jeu de rythme et de construction, répétitif, mouvant et sans cesse redistribué. Un jeu-labyrinthe, musical… et sans musique !

Qu’à cela ne tienne, les danseurs utilisent leur corps comme instrument de percussion, battent la cadence et emportent le public avec eux, la pulsation au cœur du geste, à la recherche d’un élan de vie. Comme dans l’univers des cartoons, l’exubérance et l’humour sont omniprésents, sans doute pour mieux évoquer les faux-semblants des adultes et leur quête de perfection dans une société de performance soumise au regard de l’autre. En à peine une heure, le trio produit un concentré d’autodérision mêlé à la danse contemporaine, entièrement guidé par le plaisir et la liberté… Simple et jubilatoire !